Le bâtiment qui lui faisait face était gris, austère, à la façade quelque peu délabrée… de toute façon trouver un bâtiment qui tenait encore debout dans la région dévastée relevait du miracle… Elle s’était portée volontaire à la demande de son colonel pour échapper quelques jours à la tension des fronts, mais cela ne l’enchantait guère tout de même. Un mélange de pluie et de neige fondue commença à tomber. Elle remonta le col de son manteau, réajusta la lanière de son paquetage, orné d’un caducée, sur son épaule et se dirigea vers l’entrée du bâtiment pénitencier.
Une vague de chaleur l’envahit en pénétrant dans le hall. Elle déclina son identité au surveillant, puis patienta un petit moment avant d’être conduite face à un membre de la JUGE qui lui présenta une fois de plus la situation. L’écoutant d’une oreille distraite, elle attendit qu’il ait fini son rapport. Puis on l’amena au parloir.
Quelques instants plus tard, on fit entrer un homme, entouré de deux gardes. On le força à s’asseoir. Ses mains toujours liées dans son dos. La jeune femme le dévisagea un instant, puis pris un air neutre :
« Bonjour, Oberon Von Kiel, médecin aux Larmes de Sélune. On m’a chargé d’étudier votre cas ainsi que celui de votre camarade. »
Une vague de chaleur l’envahit en pénétrant dans le hall. Elle déclina son identité au surveillant, puis patienta un petit moment avant d’être conduite face à un membre de la JUGE qui lui présenta une fois de plus la situation. L’écoutant d’une oreille distraite, elle attendit qu’il ait fini son rapport. Puis on l’amena au parloir.
Quelques instants plus tard, on fit entrer un homme, entouré de deux gardes. On le força à s’asseoir. Ses mains toujours liées dans son dos. La jeune femme le dévisagea un instant, puis pris un air neutre :
« Bonjour, Oberon Von Kiel, médecin aux Larmes de Sélune. On m’a chargé d’étudier votre cas ainsi que celui de votre camarade. »